01 Juin

Les hypnotiseurs seraient ils des bons entrepreuneurs ?

Lorsqu’un entrepreneur veut lancer un produit et qu’il veut mettre toutes les chances de succès de son coté, il sait qu’il va devoir choisir un public cible et se concentrer sur une cible restreinte mais hyper-spécifique, celle pour qui son produit résout un vrai problème de manière vraiment efficace. A vouloir cibler tout le monde, il risquerait d’avoir un produit qui au final n’est parfait pour personne, de se perdre dans beaucoup trop de fonctionnalités et de ne pas savoir comment communiquer efficacement.  Alors qu’ne s’adressant à un petit groupe il exploite une niche et peut fidéliser des clients qui seront ses ambassadeurs demain lorsqu’il voudra élargir son marché. Parfois, il est difficile de savoir quel est notre meilleur cible pour choisir sa niche, en d’autres termes qui est le plus réceptif à notre produit et notre solution. On peut alors avoir recours à des retours utilisateurs et de l’A/B testing pour mieux définir sa cible.

Une chose dont je n’ai pas parlé dans mon article d’hier sur le show d’hypnose à 42 mais qui m’a beaucoup intéressé est la manière dont le spectacle a commencé. L’enjeu pour eux était le même que pour un entrepreneur : trouver les gens à qui s’adresser, c’est à dire les plus réceptifs. Nous étions 140 dans la salle et pour  pour que le show se passe bien il fallait isoler le plus rapidement possible les personnes faciles à hypnotiser. C’est le but de la première partie du show : les tests de réceptivité. Dans ces tests simples, tout le public est pris a parti et seuls ceux qui réussissent une étape du test passent à l’étape suivante. En 3 étapes ont est passé des 140 personnes présentes dans la salle, à une vingtaine de personnes puis finalement les 3 personnes idéales. La fois d’avant il y a avait eu je crois 5 ou 6 personnes idéales. Ce qui est intéressant de noter c’est que ce tri se fait en fonction de la manière dont chaque personne réagi et donc sur des « retours clients » en quelque sorte…

Dès lors deux questions se posent : les hypnotiseurs feraient ils de bons entrepreneurs ? Quel « test de réceptivité » peut appliquer un entrepreneur a un secteur donné pour faire le tri entre ses clients potentiels ?